
Qui est votre biographe ?

Faire le récit de sa vie n’est pas une démarche anodine. Il est important de savoir à qui vous allez vous confier, voire raconter vos moments les plus intimes. Alors, je commence…

Née un matin d’hiver à Nantes au vingtième siècle, j’ai passé mon enfance sur la Butte Sainte Anne et ma jeunesse dans une ville, qui comme moi, a brisé ses chaînes. J’ai roulé ma bosse des deux côtés de l’Atlantique. Après dix ans à New York, j’ai vécu à Paris puis dans le Finistère avant de revenir à ma ville natale pour affronter les vieux fantômes. Aujourd’hui, j’ai posé mes valises au pied du lac de Grand Lieu.
Fille de l’ouest, mon parcours au gré du vent et de ma curiosité a été jalonné d’étapes où l’auteure a toujours été au rendez-vous. Après un baccalauréat littéraire en France et un Bachelor de psychologie aux États-Unis, j’ai travaillé dans le domaine de la formation dans de larges institutions internationales, au sein d’universités et en tant que formatrice indépendante. Est-ce par souhait de garder une âme d’enfant ou par la soif d’apprendre et de transmettre, je n’ai jamais vraiment quitté les bancs de l’école en intervenant régulièrement pour l’Éducation Nationale .
Que révèle mon patronyme ?
Pellé : Surtout porté dans le Finistère, c’est un toponyme formé sur les racines « penn » (= tête, sommmet) et « laez » (= haut), autrement dit un terme désignant un tertre, une colline. Plusieurs hameaux du Morbihan s’appellent Pellé (par exemple Pellé Morvan à Guiscriff). A noter aussi Pellaë à Beuzec-Cap-Sizun (29), ou encore Pellay à Guiler-sur-Goyen et à Beuzec-Cap-Sizun (29). Variantes : Pellaë, Pellay (29). »
Mon cheminement personnel en France et à l’étranger m’a ouvert l’esprit sur différentes façons d’appréhender le monde. Confrontée à de nombreux obstacles, j’ai traversé des épreuves qui ont développé mon sens de l’empathie. Enrichie de multiples expériences, et forte d’une maturité nécessaire à l’activité de biographe, je suis prête à vous écouter sans jugement et avec bienveillance.

Mon parcours professionnel dans le domaine de l’éducation, de la formation et de l’accompagnement a également forgé ma capacité d’écoute. Mes études de psychologie aux États-Unis m’ont fait découvrir le travail de Boris Cyrulnik pour qui l’acte de récit est vital. Il a conforté mon désir d’encourager les personnes à livrer leur témoignage et c’est naturellement que je me suis orientée vers le rôle de « passeur de mémoire ».
Mon père m’a transmis le virus de la mémoire et de l’identité. « Le cheval d’orgueil » , livre autobiographie de Pierre-Jakès Hélias, était l’oeuvre chère à son coeur de breton.


Ma mère, orpheline pendant la seconde guerre mondiale, était terrifiée par la « chienne du monde », (la misère) qui m’a inspiré la chanson que vous pouvez écouter en bas de la page. Elle me parlait toujours du « pain noir » de son enfance et du « pain blanc » de la mienne…
Elle disait souvent « la réalité dépasse la fiction ». Et elle avait raison ! La vie le prouve chaque jour avec les surprises qu’elle nous réserve, bonnes ou mauvaises ».

Je vous invite à les partager avec moi pour écrire votre histoire. Si vous hésitez encore, ou si vous avez juste des questions pratiques, consultez les pages « Foire aux questions » et « Tarifs ». Le mieux étant peut-être d’échanger de vive voix en prenant un rendez-vous téléphonique…

Et vous ? Qui êtes-vous ?